LE BALUCHON…
Il me fait immensément plaisir d’écrire ces quelques lignes pour me présenter et vous partager ce qui me passionne tant. Une passion qui m’anime et me nourrit depuis si longtemps.
Pour tout vous avouer, je suis une passionnée de cœur assez colorée. Je suis parfois dans mon intellect, parfois dans mon affect, mais plus souvent qu’autrement, je tente d’être dans mon cœur puisque je vise continuellement à donner mon meilleur.
Je devais être haute comme trois pommes lorsque je suis devenue en amour avec ce monde merveilleux de l’éducation. Pour moi, c’est la voie de tous les possibles. Mandela n’a-t-il pas dit de l’éducation qu’il s’agit de l’arme la plus puissante pour transformer le monde? Voilà, tout est là!
Mon enseignante de 1re année du primaire avait compris ça. Un jour, elle nous parle de la grosseur d’un baluchon qu’on porte lorsqu’on arrive au monde. Elle nous raconte qu’il est rempli de nos belles qualités, mais aussi de nos défis. Des défis que nous avons le choix de relever pour repartir au ciel avec un baluchon amélioré!!! Mme Patricia avait dit ça avec tant de délicatesse, qu’elle avait réussi à me donner ce goût d’y arriver, ce goût de réussir et de me dépasser. Elle m’avait donné l’élan qu’il faut pour avoir envie de repartir avec un baluchon plus gros. Son image avait valu mille mots.
Chaque BRAVO devenait un signe que j’y arrivais. Dans le cas contraire, il s’agissait d’un défi que j’avais envie de relever. J’aimais Mme Patricia! Pour elle, j’aurais fait n’importe quoi pour un baluchon plus gros. Ses BRAVOS étaient tellement beaux.
Pour les imiter, j’ai dû commencer à enseigner sur la galerie de mes parents au printemps de mes 7 ans. J’étais en amour avec l’école, en amour avec les BRAVOS, en amour avec la RÉUSSITE en plus d’être très motivée par les défis à relever pour y arriver. Tout ça avait un SENS!
J’ai continué à enseigner, mais cette fois pour vrai, alors que je donnais des cours de patinage artistique aux petits qui commençaient à patiner. J’adorais non seulement enseigner cette discipline, mais j’adorais cette magie qui se créait au contact de l’enfant qui apprend et sur qui nous avons le privilège d’avoir tant d’influence.
Ce chemin m’a donc conduit à faire mes études en éducation au préscolaire et primaire à l’UQAC. J’ai travaillé à contrat jusqu’en 1997 où j’ai obtenu mon premier poste de titulaire de 5e année à l’école Maria-Dominique de St-Romuald. En 2002, j’ai pris une année sans solde pour amorcer ma recherche de maîtrise sur le développement de la conscience de soi chez l’enfant. Je voulais démontrer que plus l’enfant devient conscient de son pouvoir de réussite, plus il en devient le chef d’orchestre. Je l’ai non seulement prouvé, mais j’ai découvert que la conscience de soi, c’est le futur de l’éducation. C’est la voie de la réussite du plus grand nombre, la voie de l’aisance des acteurs de l’éducation puisqu’ils n’ont plus à tirer ou à pousser, ils deviennent des jardiniers qui éclairent et nourrissent les trésors à émerger.
De 2006 à 2012, j’ai été directrice générale de l’École Apostolique de Chicoutimi et j’ai complété mon DESS en administration scolaire. L’École Apostolique, un vrai petit bijou d’école! L’équipe et moi avons travaillé très fort pour la remettre à jour et en faire l’école à choisir pour les jeunes du primaire. Après cinq ans, il était temps de quitter. J’adorais ce travail tout en sachant que je n’y ferais pas ma vie. Je savais que la gestion était pour moi une grande source de distraction. Ce n’était pas ma passion. Je ne pouvais pas y faire grossir mon baluchon.
L’année 2012 en fut une de réflexion. Je devais réfléchir à mon avenir. Le moins facile était de me détacher de ces 210 élèves de l’École Apostolique dont je connaissais le prénom et pour qui j’étais LA FÉE DU BONHEUR! Comme la vie fait si bien les choses, mon petit fils est arrivé au monde en 2012. Non seulement il venait occuper un grand espace, mais il devenait ma plus grande source d’inspiration pour évaluer mon baluchon.
Je devais voir comment je pouvais continuer de faire fructifier cette passion. Une passion toujours aussi vivante pour l’éducation que je voulais mettre à profit au nom de la réussite du plus grand nombre et au service du bien-être des jardiniers à qui l’on confie nos jeunes pousses.
En 2013, j’étais admise au doctorat et je lançais DESTINACTION, une entreprise de consultation en éducation. Je me disais que la voie à choisir s’avérerait la plus claire au moment opportun. Le doctorat est sur la glace et DESTINACTION est très bien démarrée. C’est d’ailleurs grâce à DESTINACTION que je m’adresse à vous en ce moment.
Au gré de mes articles, j’ai envie de vous amener en voyage avec moi, en voyage sur le continent de la RÉUSSITE. Je vous proposerai des destinations variées et vous présenterai des actions à mettre en place pour y arriver. Je souhaite aussi vous donner envie de voyager avec un baluchon léger rempli de vos grandes qualités, mais dépourvu des fardeaux que je vous aiderai à déposer.
À bientôt!
| ÊTRE dans son cœur, c’est être RESPONSABLE de son BONHEUR!!! | |||
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